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LumiNations

6 septembre 2006

A quoi sert de prier?

1. Que nous apporte la prière ? Les fruits de la prière Pour certains, la prière apparaît comme quelque chose d'inutile et du temps perdu. Certes, il ne s'agit pas de prier parce que cela sert à quelque chose. La prière est d'abord une démarche gratuite. Elle est recherche d'une relation avec Dieu. Cependant, la prière peut nous apporter beaucoup : elle nous donne la paix intérieure, une détente et des forces pour vivre, elle nous met dans une attitude de confiance. On y puise réconfort et espérance. Elle nous permet aussi de prendre une distance par rapports à nos problèmes et à les voir avec un autre regard. Elle nous aide à nous recentrer sur l'essentiel, à ne pas nous laisser enliser par ce que nous faisons et à voir plus clair en nous. Le recueillement est nécessaire à la qualité de la vie humaine. 2. N'est-il pas plus important de se dévouer au service des autres que de passer du temps à prier ? Certes, ce qui est le plus important dans la vie chrétienne, c'est l'amour. Le grand commandement c'est " aimer Dieu et son prochain ". Mais pour aimer vraiment son prochain, la prière est nécessaire. Sans ce contact avec Dieu, notre service des autres peut devenir une activité extérieure qui a perdu son esprit. Sans la prière, l'action risque de dégénérer en agitation. La prière change aussi la qualité de notre relation avec ceux pour qui nous nous dévouons. Elle nous permet d'éviter les déviations possibles du "service des autres" comme se croire indispensable. 3. Quel est l'essentiel de la prière ? Elle est une forme de notre relation à Dieu, une relation amicale avec Dieu, un cœur à cœur avec lui. Prier c'est aimer et se laisser aimer. En priant, on rencontre Dieu comme deux amis se rencontrent. C'est une attitude d'ouverture à quelqu'un qui nous dépasse infiniment. Elle est une démarche de disponibilité et de confiance en Dieu. Pour prier il faut se tenir en présence de Dieu le cœur ouvert et disponible. Dans la prière on demande à Dieu de nous emplir de sa présence. Elle nous dispose à entrer progressivement dans le projet de Dieu. La prière débouche sur un regard lucide et profond sur le sens de notre vie.
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6 septembre 2006

Quand prier?

1. Quand prier ? On peut choisir un moment propice et s'y tenir régulièrement. Quel est le moment où je serai le plus disponible ? Il faut se fixer un rendez vous avec Dieu et décider de consacrer un certain temps à la prière. Une certaine régularité est importante. Ce peut être chaque jours, chaque semaine ou à un autre rythme. On peut saisir aussi les occasions qui passent au cours de la vie quotidienne pour faire naître dans notre cœur des mouvements d’action de grâces ou de supplication. 2. Où prier ? Il est souhaitable de prier dans un endroit ou l'on ne risque pas d'être distrait par ce que l'on voit ou par ce que l'on projette de faire. Il a des lieux plus favorables à la prière. Ainsi on peut s'arrêter dans une église pour prier, car on y trouve le silence et la grâce de la présence eucharistique. Le cadre porte au recueillement. Dans beaucoup de paroisses, il y a un oratoire ouvert dans la journée. On peut aussi établir dans son appartement un coin de prière avec une Bible ouverte, une image religieuse, une icône, un crucifix ou une statue. Un petit lumignon ou une bougie et même un tapis de prière crée une ambiance propice au recueillement. On peut avoir des temps forts de prière en faisant une récollection ou une retraite. On peut aussi participer à un pèlerinage. Cependant, on peut prier n'importe où : sur son lieu de travail, en marchant, dans les transports en communs, dans la nature... Ou prier ? 3. Dans quelle position prier ? Le rôle du corps est important dans la prière. Le corps peut être une gêne ou une aide à la prière. La position de notre corps est une expression de notre relation à Dieu. Le corps peut exprimer la prière et même être prière. La position assise est celle de l'écoute et de la méditation La position à genoux exprime la supplication, le repentir, l'adoration La position debout permet de nous tenir devant Dieu dans toute la dignité de notre être créé à son image et à sa ressemblance. Elle exprime une attitude de disponibilité à suivre Dieu. Cependant dans la prière personnelle chacun doit trouver la position qui lui convient. Il faut prendre la position corporelle qui favorise le plus notre prière Quelle attitude prendre dans la prière ? 4. Comment commencer la prière ? Il faut d'abord prendre le temps, avant d’entrer dans la prière, de s'installer dans une position stable, une attitude corporelle de prière. On peut alors commencer la prière en essayant de se mettre " en présence de Dieu ". On doit faire le vide en soi pour se mettre devant Dieu. En effet Dieu est présent au cœur de l'homme et il faut une concentration sur soi-même pour trouver Dieu. Le silence nécessaire à la prière est d'abord un silence intérieur. Il est bon de demander avec humilité le secours du Saint Esprit 5. Ou trouver des soutiens pour la prière ? Notre prière à besoin de soutiens extérieurs pratiques : un texte qui nous touche, une image religieuse, un chapelet, la puissance religieuse d'une flamme de cierge, la chaleur des assemblés de prière, la ferveur des chants, un groupe de prière, la prière avec les enfants en famille... etc. Tout cela peut stimuler notre prière et la fortifier. Chacun peut trouver ce qui peut l'aider.
6 septembre 2006

Présentation de Sainte Faustine

Soeur MARIE FAUSTINE, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd'hui parmi les Saints les plus célèbres de l'Eglise. Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain. Elle est née le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanislaw Kowalski, agriculteurs dans le village de G∏ogowiec. Au baptême, dans l'église paroissiale de ®¢winice Warckie, elle a reçu le prénom d'Hélène. Depuis son enfance, elle se distingua par l'amour de la prière, l'assiduité, l'obéissance et par une grande sensibilité à la misère des hommes. A neuf ans, elle a fait sa Première Communion qu'elle a profondément vécue, consciente de la présencede l'Hôte Divin dans son âme. Elle a fréquenté l'école pendant moins de trois ans. Adolescente, elle a quitté la maison familiale pour gagner sa vie et pour aider ses parents comme servante dans des familles aisées à Aleksandrów, ºódï et Ostrówek. Elle a senti la vocation dans son âme dès l'âge de sept ans, mais ses parents n'étant pas d'accord pour qu'elle entre dans les ordres, elle a essayé d'étouffer cette voix intérieure. Cependant, exhortée par la vision du Christ souffrant, elle est partie pour Varsovie où, le 1er août 1925, elle a rejoint la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde. Devenue Sœur Marie Faustine, elle a passé au couvent treize ans, en remplissant les fonctions de cuisinière, de jardinière et de Sœur portière dans plusieurs maisons de la Congrégation, le plus souvent à Plock, Wilno et Cracovie. Rien ne trahissait à l'extérieur sa vie mystique d'une extrême richesse. C'est avec zèle qu'elle remplissait toutes ses tâches, elle observait fidèlement les règles, recueillie et silencieuse, mais en même temps naturelle, pleine d'un amour bienveillant et désintéressé. Sa vie, très ordinaire, monotone et grise en apparence, cachait la profondeur extraordinaire de l'union à Dieu. Sa spiritualité reposait sur la Miséricorde Divine à laquelle elle réfléchissait et qu'elle contemplait dans la parole de Dieu et dans l'aspect quotidien de sa vie. La connaissance et la contemplation du mystère de la Miséricorde Divine développaient chez elle une attitude de confiance d'enfant face à Dieu et de miséricorde envers les autres. Ô mon Jésus, chacun de Tes saints reflète en sa personne l'une de tes vertus, moi, je désire refléter Ton Cœur compatissant et plein de miséricorde, je veux le glorifier. Que Ta miséricorde, ô Jésus, soit imprimée dans mon cœur et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en l'autre (P.J. 1242). Sœur Marie Faustine était une fidèle fille de l'Eglise qu'elle aimait comme une Mère et comme le Corps Mystique de Jésus Christ. Consciente de son rôle au sein de l'Eglise, elle a collaboré avec la Miséricorde Divine dans l'œuvre du salut des âmes égarées. Sur le souhait et en suivant l'exemple du Seigneur Jésus, elle a sacrifié sa vie en holocauste. Dans sa vie spirituelle, elle se distinguait aussi par son amour de l'Eucharistie et par sa dévotion profonde pour Notre Dame de la Miséricorde. Les années passées au couvent abondaient en grâces extraordinaires: révélations, visions, stigmates cachés, participation à la Passion du Seigneur, don de bilocation, de pénétrer le cœur des autres, de la prophétie, ou bien le don rarissime de fiançailles et d'épousailles mystiques. Le vif contact avec Dieu, Notre Dame, les anges, les saints, les âmes au purgatoire – tout cet univers surnaturel – lui apparaissait comme étant non moins réel et vrai que celui qu'elle percevait par ses sens. Malgré cette abondance de grâces extraordinaires accordées, elle savait que celles-ci ne décidaient pas de l'essence de la sainteté. Ce ne sont ni les grâces, ni les apparitions, ni les ravissements, ni aucun don accordé qui la rendent parfaite, mais l'union intérieure de mon âme avec Dieu. Ces dons ne sont que des ornements de l'âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection. Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite union de ma volonté avec celle de Dieu (P.J. 1107). Sœur Marie Faustine a été élue par le Seigneur Jésus secrétaire et apôtre de Sa Miséricorde pour transmettre au monde entier son grand message. Dans l'ancien Testament, lui dit-Il, j'ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre. Aujourd'hui, je t'envoie vers toute l'humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l'humanité endolorie, mais je désire la guérir en l'étreignant sur mon cœur miséricordieux (P.J. 1588). La mission de Sœur Marie Faustine consistait en trois tâches: – rendre proche et annoncer au monde entier la vérité révélée dans les Ecritures Saintes sur l'amour miséricordieux de Dieu envers tout homme, – implorer la Miséricorde Divine pour le monde entier, en particulier pour les pécheurs, notamment par la pratique des formes nouvelles, annoncées par le Seigneur Jésus, du culte de la Miséricorde Divine, qui sont les suivantes: le tableau du Christ avec l'inscription Jésus, j'ai confiance en Toi! , la Fête de la Miséricorde Divine le premier dimanche après Pâques, le Chapelet à la Miséricorde Divine et la prière à l'Heure de la Miséricorde Divine (15 H). Le Seigneur Jésus liait à ces formes du culte, ainsi qu'à la propagation de la dévotion à la Miséricorde, de grandes promesses à condition de se fier à Dieu et de pratiquer un amour actif envers le prochain, – la troisième tâche que comportait la mission de Sœur Marie Faustine consistait à inspirer le mouvement apostolique de la Miséricorde qui est chargé de propager et d'obtenir par la prière la Miséricorde Divine pour le monde et qui tend à la perfection sur le chemin montré par la Bienheureuse Sœur Faustine. Ce chemin est celui d'une confiance d'enfant en Dieu, laquelle s'exprime dans l'accomplissement de Sa volonté et dans une attitude de miséricorde envers les autres. A l'heure actuelle, ce mouvement au sein de l'Eglise concerne des millions de personnes à travers le monde, à savoir des congrégations, des instituts laïques, des prêtres, des confréries, des associations, différentes communautés d'apôtres de la Miséricorde Divine et des particuliers qui se chargent, à titre individuel, des tâches transmises par le Seigneur Jésus par l'intermédiaire de Sœur Marie Faustine. Le message de Sœur Faustine a été noté dans son Petit Journal qu'elle a rédigé par la volonté du Seigneur Jésus et de ses confesseurs. Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus, de même qu'elle a décrit l'union intime de son âme avec Dieu. Secrétaire de mon plus profond mystère, disait le Seigneur Jésus à Sœur Faustine, ton devoir est d'écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolés et auront le courage de s'approcher de moi (P.J. 1693). Cet ouvrage nous rend proche d'une manière extraordinaire le mystère de la Miséricorde Divine. Il enchante non seulement les gens simples, mais aussi les scientifiques qui y découvrent une source supplémentaire de recherche théologique. Le Petit Journal a été traduit en plusieurs langues, entre autres en anglais, allemand, italien, espagnol, français, portugais, russe, hongrois, tchèque et slovaque. Ravagée par la maladie et par de nombreuses souffrances qu'elle a supportées en tant que sacrifice bénévole pour les pécheurs, entièrement épanouie spirituellement et unie à Dieu, Sœur Marie Faustine est morte à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée à peine de 33 ans. La gloire de la sainteté de sa vie a crû rapidement avec la propagation de la dévotion pour la Miséricorde Divine et au fur et à mesure des grâces obtenues par son intercession. De 1965 à 1967, à Cracovie s'est déroulé le procès diocésain sur sa vie et ses vertus et en 1968, à Rome, a été ouvert le procès de béatification, clos en décembre 1992. Le 18 avril 1993, sur la Place Saint-Pierre de Rome, le Saint Père Jean Paul II a procédé à l'acte de sa béatification.Ses reliques reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-ºagiewniki.
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